Wihelm-Philippe
Schimper (1808-1880), restant en poste à la chaire de géologie
et minéralogie et de botanique, voit nommer à ses côtés
Paul Groth (1843-1927),
professeur de minéralogie et de pétrographie. Paul Groth
s’atèle à l’étude et à la
classification des minéraux [voir]
avant de céder sa place en 1883 à Hugo Bücking.
En 1918,
la collection de minéralogie compte 30 000 échantillons
dont 450 météorites. Elle passe alors sous la houlette
de l’université française [voir]
qui abandonne la politique d’acquisition. Cependant, son étude
continue et, dès 1932, Henri
Léon Ungemach (1882-1972) travaillera à titre bénévole
au sein du Laboratoire de Minéralogie sur la description des
formes cristallines.
Aujourd’hui,
la collection a cessé d’évoluer. Tout le travail
d’analyse ayant déjà été réalisé,
elle n’est plus étudiée par les universitaires.
Mais son seul statut de collection historique de référence
suffit à en considérer toute l’importance, notamment
pour l’enseignement. Outre des minéraux issus de gisements,
des météorites, des pierres volcaniques ou radioactives,
il est conservé des modèles en verre de formes cristallines,
des diapositives en verre ainsi que plusieurs appareils scientifiques.
Bibliographie
:
Jean-Claude GALL & Georges MILLOT, « Les Scientifiques Alsaciens
et la Face Changeante de la Terre » p.139-158,
dans Hervé BARREAU, Les Sciences en Alsace 1538-1988, éditions
OBERLIN, 1989.
Merci
à M. Denis Leypold, conservateur du Musée de Minéralogie.