«
Ce projet s’inscrit dans le contexte national d’étude
des différents observatoires astronomiques français mené
par les Ministère de la Culture et Ministère délégué
à l’Enseignement et à la Recherche. »
Plus
particulièrement au sein de l’UdS, cet inventaire s’inclut
dans la mise en œuvre d’une politique pérenne en matière
de préservation du patrimoine scientifique de l’université.
C’est donc tout l’inventaire du patrimoine des Sciences
Physiques conduit par le Jardin des Sciences qui est en cours de réalisation.
L’inventaire de l’Observatoire Astronomique étant
terminé, c’est vers l’UFR de Physique, l’Institut
Charles-Sadron, l’Institut de Physique et Chimie des Matériaux
de Strasbourg (IPCMS), etc., que se tournent les nouveaux objectifs
d’inventaire.
S’immerger
dans le monde des instruments scientifiques après des études
en art ne doit pas être chose facile. « Ce qui est délicat
avec la physique, c’est surtout que je pars de zéro, contrairement
à l’astronomie où il s’agissait de finaliser
un travail déjà conséquent, notamment en terme
d’expertise scientifique, précise Delphine. De
plus, alors que l’inventaire de l’Observatoire mettait au
jour des objets anciens esthétiquement très parlants,
façonnés dans des matériaux nobles et conservés
dans des écrins sur mesure, le tout au sein d’un édifice
à l’architecture séduisante, autant d’aspects
auxquels je m’intéressai, une partie des instruments de
physique datant de l’après Seconde Guerre mondiale ne peuvent
être, de prime abord, guère apparentés qu’à
des boîtes noires... Leur valeur esthétique ne jouant pas,
il faut se tourner vers l’importance particulière de l’instrument
et du travail humain qu’il a engendré. Il n’est donc
ici question que de curiosité. Le sens véritable d’une
peinture du XVIIe siècle, pourtant figurative, peut nous échapper
tout autant que l’utilisation d’un instrument scientifique.
En art comme en science, il faut apprendre à découvrir
l’objet en allant au delà des apparences. »