Jean
Hermann (1738-1800)
Médecin et naturaliste alsacien. Après l’obtention
du titre de docteur en médecine à l’Université
de Strasbourg en 1762, Jean Hermann, nourrissant une passion débordante
pour les Sciences Naturelles, inaugure en 1764 un cours public d’Histoire
Naturelle. Il enchaîne par la suite différentes positions
à l’université. En 1769, il est nommé professeur
extraordinaire de médecine, avant d’obtenir en 1779 la
chaire de philosophie, en 1782 il devient titulaire de pathologie, puis
en 1784 il reprend la chaire de chimie, matière médicale
et botanique, et enfin en 1794, dès l’ouverture de l’Ecole
de Santé, il obtient la chaire de botanique et matière
médicale.
Son cabinet abrite des collections exceptionnelles, notamment de zoologie,
minéralogie, botanique, mais aussi une bibliothèque riche
d’ouvrages rehaussés de nombreuses notes manuscrites.
Jean Hermann s’occupe également du Jardin Botanique de
la ville. Il l’embellit, l’agrandit, et lui consacre une
grande partie de sa fortune durant la tourmente révolutionnaire
pour le protéger de la menace de fermeture et de destruction
émanent de l’administration de la ville.
Par ses relations d’amitié et de science avec de nombreux
grands naturalistes du monde entier, mais aussi par les dons de certains
de ses étudiants venant de tout horizon, ses collections s’enrichiront
jusqu’à sa mort en 1800. Rachetées quelques années
plus tard par la ville en 1804, ces collections viendront constituer
la base du Muséum d’Histoire Naturelle de Strasbourg.
Frédéric
Kirschleger (1804-1869)
Botaniste strasbourgeois. Avant d’entreprendre des études
universitaires à la Faculté de Médecine de Strasbourg
en 1824, il était botaniste de terrain s’intéressant
à la flore d’Alsace. Il exerce la médecine pendant
cinq ans avant d’être nommé en 1835, professeur de
Botanique médicale de l’Ecole Supérieure de Pharmacie
de Strasbourg.
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